Paris 2024 : des olympistes pour un héritage durable des Jeux

Ce mardi 14 février à l’Académie du Climat, Anne Hidalgo, Maire de Paris, David Belliard, son adjoint en charge des transports et les élus de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel, président du Conseil départemental, Mathieu Hanotin, Maire de Saint-Denis et Karim Bouamrane, Maire de Saint-Ouen, présentaient à la presse les Olympistes.

Un joli mot-valise pour désigner ce qui doit selon nous devenir le principal héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 : un réseau de pistes cyclables entre les différents sites qui accueilleront des épreuves le temps d’un été, que Parisien·ne·s et Francilien·ne·s pourront utiliser bien au-delà d’une compétition sportive, aussi suivie soit-elle !

Paris 2024 : des olympistes pour un héritage durable des Jeux

Une idée des associations

On apprécie, au sein de Mieux se déplacer à bicyclette et aux côtés de Paris en selle, ces annonces d’un projet qui avait germé dans les discussions de nos militant·e·s il y a environ deux ans. Celui-ci reprend d’ailleurs les grandes lignes du Vélopolitain imaginé en 2019. Le succès des coronapistes donnait en effet envie de voir plus loin. Désormais, la voix des usagers est écoutée et leur demande d’itinéraires continus, mise en oeuvre.

Après une coupe du monde de football qui a mis en lumière des stades construits au milieu de nulle part et sans avenir, le prochain événement sportif de cette ampleur pourra se targuer de réalisations qui bénéficieront effectivement aux usagers du quotidien, une fois que la fête sera finie.

Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir si nous allons dans la bonne direction, mais si nous allons assez loin

David Belliard, adjoint à la Maire de Paris, chargé des transports

Rapprocher Paris de sa banlieue

Composé d’une soixantaine de kilomètres dans la capitale, dont une trentaine déjà en service, et d’une autre trentaine dans le 93, le réseau d’olympistes marque un coup d’accélérateur dans la transformation du Grand Paris vers une métropole où chacun·e peut se déplacer à bicyclette. En 2025, on ira à Roland-Garros à vélo. Les touristes pourront aller de la place de la République à celle de la Bastille à l’air libre plutôt que dans le métro.

Si la pratique du vélo s’envole à Paris et en première couronne, on part de beaucoup plus loin en banlieue. Alors, de la même manière que les coronapistes ont permis de mettre le vélo au coeur des politiques de mobilité durant la période extra-ordinaire de la pandémie et des confinements, les olympistes marqueront une seconde « accélération de la transition écologique ».

Une opportunité unique

On parvient à aligner les objectifs d’acteurs qui mettraient peut-être 20-30 ans à se mettre d’accord

Anne Hidalgo, Maire de Paris

Comme pour le RER vélo, le réseau cyclable olympique se heurtait à un millefeuille administratif immense. Les nombreux décideurs aux intérêts différents et parfois opposés nous ont laissé avec des pistes cyclables en confettis. La répartition des sites olympiques sur plusieurs départements et communes rend nécessaire que tout le monde se coordonne sur beaucoup d’enjeux. Désormais, les itinéraires cyclables en font partie. Paris et la Seine-Saint-Denis s’engagent sur la bonne voie, on a hâte d’entendre les autres départements franciliens !

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