Règles et conseils

La participation aux sorties est réservée aux adhérents MDB ayant acquitté leur cotisation « avec balades » (adhésion complète). Par votre adhésion à MDB, vous soutenez les objectifs de l’association et renforcez son influence face à tous ceux qui prennent des décisions susceptibles d’avoir une incidence sur le pratique du vélo. De plus, par la fréquentation des balades en groupe vous contribuez à rendre visible notre action et à stimuler la création d’aménagements cyclables et l’adaptation des transports publics à l’emport des bicyclettes non démontées.

Par exception, il est admis que les personnes non membres de l’association peuvent participer à une ou deux sorties sans engagement, ce qui est d’ailleurs une bonne occasion de s’informer sur les buts de l’association avant d’adhérer.

Hormis l’adhésion à MDB, la participation aux balades est entièrement libre et n’implique aucune prestation de service de la part de l’association. L’organisation des balades est assurée exclusivement à titre bénévole par des adhérents MDB et chacun est encouragé à contribuer à l’organisation dans la mesure de ses moyens et de ses envies, à l’inverse de toute démarche consumériste.

Chaque participant est censé rouler individuellement, doit respecter les règles du code de la route et doit avoir souscrit une assurance couvrant sa responsabilité civile ainsi qu’éventuellement ses propres dommages corporels et matériels. Pour les sorties lointaines se déroulant sur plusieurs jours, il est vivement recommandé de souscrire également une assurance assistance-rapatriement. Vérifiez votre assurance personnelle multirisque: l’assistance-rapatriement est bien souvent comprise et dans ce cas pensez à prendre avec vous le n° à contacter en cas de besoin ainsi que les références du contrat.

Les enfants mineurs doivent impérativement être accompagnés par un adulte responsable.

Une sortie débute le plus souvent par un acheminement en train jusqu’au lieu de départ de la randonnée. Les sorties du dimanche ne nécessitent pas d’inscription préalable, sauf si clairement indiqué au programme en raison de circonstances particulières. Le rendez-vous a lieu dans une gare parisienne ou occasionnellement à la gare d’arrivée du train. Suivant une coutume tenace à MDB, on ne commence généralement à rouler qu’après une pause café qui est l’occasion de joyeuses retrouvailles pour les participants réguliers, et d’accueil et d’intégration pour les nouveaux ou occasionnels.

L’organisateur(trice) s’efforce de maintenir la cohésion du groupe. Pour autant, chacun est libre de rejoindre la randonnée en cours de route ou de la quitter prématurément, en prévenant l’organisateur(trice) par tous moyens de façon à faciliter sa tâche.

L’expérience montre que l’éparpillement d’un groupe est rarement le fait de retardataires égarés mais beaucoup plus souvent de cyclistes de tête ayant fait fausse route, aussi est-il important de ne pas dépasser l’organisateur(trice) ou au minimum de s’accorder d’abord avec lui(elle) sur le prochain lieu de regroupement. La réussite d’une sortie suppose un minimum de discipline collective et même si les avis de chacun sont bienvenus il revient au final à l’organisateur(trice) de choisir la route à parcourir et au besoin de l’adapter en fonction des circonstances. En cas de désaccord, il est toujours possible de quitter le groupe, ou mieux encore se proposer de devenir organisateur une prochaine fois. Ces mêmes remarques s’appliquent également au choix du lieu de pique-nique.

Quand les conditions météo sont adverses, on peut être amené à effectuer le pique-nique dans un café. Beaucoup de tenanciers des cafés en zone rurale sont accueillants pour les randonneurs en mal d’abri pour pique-niquer : rendez leur cette faveur en consommant, et laissez votre gourde sur le vélo à cette occasion. Vous pouvez même laisser un pourboire généreux, c’est le meilleur moyen de leur montrer que vous appréciez leur hospitalité et vous œuvrerez ainsi à développer cet accueil au profit de toute la communauté des randonneurs.

Il est vivement conseillé à chaque participant de bien choisir sa sortie en fonction de sa propre forme et de ses aspirations du moment. Le programme donne des indications sur le kilométrage, l’heure de retour prévue donc la vitesse moyenne attendue, le relief rencontré, l’emprunt éventuel de routes non revêtues, voire de chemins d’exploitation ou de pistes forestières. En cas de doute sur sa forme physique, choisir une sortie clairement estampillée pour débutants ou avec un kilométrage inférieur à 45 km, et ne pas hésiter à en parler au préalable avec l’organisateur(trice). Le vélo tel qu’on le pratique à MDB est une activité plutôt douce mais si on reprend après une longue période de sédentarité il pourra être judicieux de demander l’avis de son médecin.

Avoir un vélo bien entretenu est la première démarche vers le bonheur en matière de tourisme à bicyclette, et il faut vérifier avant chaque sortie le bon état des pneus et des roues, la lubrification de la chaîne, l’usure des freins, etc.. . Peu importe le type de vélo dès lors qu’on se sent bien dessus, avec une position confortable autorisant plusieurs heures de chevauchée sans douleurs à l’arrivée.

Même dans des régions dites de plaine comme l’Île-de-France il est rare qu’une sortie se déroule exclusivement sur terrain plat. Même les petites côtes peuvent être éprouvantes quand elles se répètent, jusqu’à éventuellement gâcher le plaisir de la randonnée. Heureusement la solution miracle existe : le pédalier à triple plateau. Dès lors, par une utilisation judicieuse des dérailleurs l’effort à fournir en côte n’est jamais plus important que celui qu’on fournit en terrain plat et on peut faire ainsi de longues randonnées sans fatigue. Il est vivement conseillé de choisir un vélo muni d’un pédalier à triple plateau, l’idéal étant de pouvoir disposer en cas de besoin d’une combinaison plateau de pédalier/pignon arrière proche de l’égalité (par exemple 28/26 dents).

On peut être amené à rouler de nuit même lorsque cela n’était pas prévu, par suite d’avaries mécaniques, de conditions adverses telles que fort vent de face, ou tout simplement parce qu’on a flâné en route tant l’ambiance de la balade, le paysage et la météo étaient agréables. Il convient donc, particulièrement entre octobre et mars, d’être muni d’un dispositif d’éclairage en état de fonctionnement, pour la sécurité et parce que c’est obligatoire. On préfèrera quand c’est possible un système avec dynamo, toujours disponible même quand on n’a pas pris le temps de vérifier l’usure des piles avant de partir.

Une chasuble réfléchissante complètera utilement l’équipement du cycliste en conditions de mauvaise visibilité (nuit, brouillard), ou si on est exceptionnellement amené à emprunter une route à forte circulation automobile. Le port du casque est un élément de sécurité passive supplémentaire et est conseillé sans être obligatoire (voir la position de MDB à ce sujet).

Les sorties estampillées « VTC » empruntent des sections de chemins ruraux ou forestiers qui peuvent être difficiles à parcourir avec un vélo de route à pneus fins. Pour participer aux sorties estampillées « VTT », il est recommandé d’avoir un vélo avec une gamme de développements étendue et des pneus larges à sculptures profondes. Ne pas hésiter à contacter l’organisateur(trice) à l’avance en cas de doute.

Même si l’entraide est de mise dans les sorties MDB, chacun(e) devrait être capable de faire face seul(e) aux petites avaries mécaniques susceptibles de se produire même avec un vélo bien entretenu. Des ateliers sont organisés régulièrement pour apprendre à effectuer soi-même les interventions courantes. Les balades, surtout celles avec un plan de marche détendu, peuvent aussi être l’occasion d’un échange de compétences avec les autres participants. En cas d’inquiétudes à ce sujet, ne pas hésiter à en parler à l’organisateur(trice).

Il convient d’emporter avec soi l’outillage nécessaire : au minimum un nécessaire de réparation de crevaison, une chambre à air de réserve de dimensions adaptées à celles des pneus, une pompe, un jeu de démonte-pneus, éventuellement un outil pour déposer les roues si celles-ci ne sont pas équipées de blocages rapides.

Un randonneur confirmé doit aussi être capable de s’orienter s’il vient à s’égarer, et doit savoir trouver son chemin jusqu’à la destination prévue ou se replier sur une gare plus proche. Même à l’époque du GPS, une carte routière reste l’outil le plus simple, le moins cher et le plus fiable. La carte Michelin verte n°106 est parfaitement adaptée à la plupart des sorties MDB du dimanche, la série IGN au 100000ème la complétant pour les excursions plus lointaines. Enfin on ne peut passer sous silence l’apport du téléphone portable. Bien que cet instrument ne soit pas indispensable et soit même parfois nuisible, on trouve des modèles basiques sans abonnement pour moins de 30 euros que l’on peut recharger quand on en a besoin avec quelques euros de crédit, qui rendent parfois des services inestimables et évitent de gâcher une sortie parce qu’étant sans nouvelles d’un participant égaré.

L’habillement est affaire de goût personnel, l’important étant de se sentir bien en toutes circonstances. On rappellera quand même l’utilité d’un vêtement de pluie (la pluie peut toujours surgir même quand on ne l’attend pas, et fait partie de l’univers du randonneur). Les plus recommandables sont les ponchos sans manches qui couvrent tout, du guidon jusqu’au dos du cycliste.

Comme tout moyen de locomotion, le couple vélo/cycliste a besoin de carburant pour avancer. Les défaillances physiques au cours d’une randonnée sont le plus souvent dues à une alimentation inappropriée. L’alimentation la plus efficace est celle qu’on a absorbé la veille au soir (tous glucides, pâtes, riz, pain, pommes de terre…) et complété par un petit déjeuner pas trop copieux. Il ne reste plus ensuite qu’à prendre avec soi un pique-nique et éventuellement quelques barres énergétiques à utiliser en cas de besoin. Selon la température extérieure il faut compter de un à deux litres d’eau pour une sortie typique de 70 km.

Tout ce dont on a besoin au cours d’une sortie devrait prendre place dans un sac fixé au vélo plutôt que dans un sac à dos qui s’avère toujours inconfortable à la longue. Un sac fixé au guidon, avec porte-carte incorporé, permet d’avoir tout sous la main aisément.

Quelques règles élémentaires sont à observer pendant les parcours en train. Bien que tous les trains de la région Île-de-France acceptent les vélos sans restriction le samedi, le dimanche et les jours fériés, les espaces spécifiques pour les vélos ne se trouvent pas dans tous les matériels roulants et sont de toutes façons insuffisants pour un groupe. On veillera donc à répartir le groupe sur plusieurs plates-formes de façon à ne pas obstruer le passage et à permettre en toutes circonstances l’évacuation du train en cas de nécessité. Penser à apporter quelques sandows pour arrimer les vélos ensemble en prenant appui sur les poteaux qu’on trouve parfois au milieu des plates-formes. Enfin, il est rappelé qu’on doit circuler à pied en tenant son vélo à la main dans les gares et sur les quais.

Accès aux gares de Paris à vélo: