Manifestation au pont de Créteil

MDB94-pont-de-creteil-avril2009.flv

Raisons de la manifestation

Dans le Val de Marne, depuis plusieurs années, les médias et les politiques parlent des aménagements cyclables.

Les associations militantes, souhaitant donner au vélo le statut de vrai moyen de transport alternatif sur les courtes distances (moins de 3 kms = 50 % des trajets en voiture, chiffres Arene), commencent à être écoutées.

Le département a mis la vitesse supérieure en réalisant concrètement des pistes. Mais cet effort sera sans effet si les communes n’améliorent pas leur maillage et ne réduisent pas les vitesses de pointe.

Comment un citoyen de nos communes, souhaitant aller, en vélo, d’un point A à un point B (son travail, son école, sa poste, sa mairie,…), sur moins de 3 km peut-il être motivé pour prendre son vélo s’il n’a pas un réseau cyclable efficace, un parking au départ et à l’arrivée ?

Choix du Pont de Créteil

Le choix du pont n’a pas été fait pour sanctionner un département 94 qui
avance sur le sujet et s’associe aux associations mais pour :

 bloquer un axe majeur (N186) et se faire entendre

 réveiller les citoyens et les communes

 souligner ce point noir par excellence (pont et N 186 dans Créteil), à cheval
entre 2 communes, pour lequel on nous dit que les vélos n’ont pas de voie
réservée, alors qu’il y a 4 voies voiture et 2 voies de bus

Nous avions déjà choisi en

 2007 de bloquer le Pont de Bonneuil

 2005 de pacifier la RN4 de Joinville à Champigny

Que faut-il faire pour le vélo urbain ?

  1. Prendre conscience

    Le département du Val-de-Marne a prévu que 5% de tous les déplacements se réaliseront à vélo en 2020 dans le 94, soit une multiplication par 7 par rapport à 2001. Or nous sommes déjà en 2009. Le département ne pourra pas réaliser ce projet sans une mobilisation concrète de toutes les communes.
  2. Travailler avec les associations au lieu de les ignorer dans les faits

    Si les communes, comme le département, n’associent pas les associations aux études et réalisations des aménagements à tous les stades le résultat est souvent inutilisable (ancienne piste sur trottoir RN19, stationnement pinces roues, voies resserrées, SAS vélos trop petits, stop sur les pistes, sens interdits sans double sens cyclables,…).
  3. Réaliser concrètement le maillage et corriger les petits défauts

    Si le département réalise toutes les pistes cyclables du SDIC (Schéma Départemental des Itinéraires Cyclables) mais que les communes ne font pas le lien entre ces aménagements et ne tiennent pas compte des demandes de corrections mineures des infrastructures : les citoyens n’oseront pas utiliser leur vélo.

Nous demandons aux Villes du 94

 Un véritable « maillage » cyclable

 La réalisation des améliorations demandées en vain par nos associations depuis plusieurs années de la concertation avec nos associations

 un jalonnement cyclable (fléchage) complet sur le réseau secondaire et ce qui va avec

 Avoir un vrai réseau cyclable pour accueillir les VLS (Vélo en Libre Service), type Vélib’, et les locations de longue durée

 des aménagements réducteurs de vitesse pour les voitures laissant une place au vélo

 des zones 30 accessibles aux vélos comme demandé dans la nouvelle loi
des doubles sens cyclables pour raccourcir les trajets des cyclistes au quotidien et améliorer la sécurité de tous par la modération des vitesses

 la carte papier des circulations « douces » 94, comme la Région ou la Ville de Paris ont su le faire

 l’accès au couloir du TVM (Bus en site propre « Trans Val-de-Marne ») ou une piste parallèle (ce sera le cas pour le TCSP (Transport en Commun en Site Propre depuis Sucy) puis le TVM Est)

 des SAS vélos

 des P.L.U. imposant des garages à vélos efficaces et nombreux dans tous les immeubles

 des parkings à vélo massifs, en arceau et couverts aux gares de RER et Métro

 des arceaux à vélo de proximité sur tous les lieux où se rendent les cyclistes

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