Éclairage

Une obligation 

L’éclairage de votre vélo, une question accessoire ? Non ! À vélo, voir et être vu·e est absolument essentiel. Il en va de votre sécurité. L’éclairage est par ailleurs obligatoire, c’est écrit dans le code de la route (R313 – alinéas 4,5,18,19 et 20). De nuit, en ville comme à la campagne, votre vélo doit être équipé :

  • d’un phare avant blanc ou jaune
  • d’un phare arrière rouge

Cet équipement est également obligatoire de jour lorsque la visibilité est réduite, en cas de brouillard, de forte pluie et lors de passage dans des tunnels.

Quelque soit l’heure de la journée, tous les vélos doivent avoir un certain nombre de dispositifs réfléchissants :

  • un catadioptre avant blanc ou jaune
  • un catadioptre arrière rouge
  • des catadioptres sur les pédales
  • des catadioptres dans les rayons de la roue

Le gilet jaune

Sachez qu’il est obligatoire hors agglomération de nuit. Grâce à lui, vous êtes visible à 150 mètres, contre 30 en temps normal.

S’il n’est pas obligatoire en ville, nous recommandons fortement aux cyclistes d’être le plus visibles possible. Tout élément réfléchissant est un plus. Qu’il soit sur le panier, le sac à dos, les vêtements, les pinces…

Comment choisir son éclairage vélo ?

Fixe ou amovible ?

Sauf si vous avez une pratique sportive qui implique d’enlever vos lampes, nous vous invitons à privilégier les éclairages fixes. Pas de risque d’oubli, de vol, de mauvaise orientation, de batterie à plat… Pour des questions pratiques, installez l’éclairage avant sur le haut de la fourche, sur l’avant du garde-boue ou sur l’avant du porte-bagages. Pour l’arrière, privilégiez une fixation sur l’arrière du porte-bagages dans la zone prévue à cet effet.

Piles, batterie ou dynamo ?

Les éclairages à pile ne sont pas nos favoris. Ils ont une faible durée de vie, la luminosité diminue progressivement, et l’impact environnemental n’est pas bon. Mieux vaut se tourner vers les batteries, qui bien souvent aujourd’hui se rechargent via un câble USB. Mais les cycles de charge ne sont pas illimités et l’autonomie relativement courte. Attention aussi à ne pas oublier de les recharger, au risque de se retrouver sans lumière sur la route.

L’idéal reste la dynamo. Deux options :

  • Sur le pneu : c’est la dynamo à l’ancienne qui a largement fait ses preuves. Elle est mise en action dès que la route tourne. Mais elle présente quelques inconvénients. Notamment ceux d’user plus rapidement le flanc du pneu, d’offrir une légère résistance au pédalage et d’être peu efficace par temps de pluie par manque d’adhérence.
  • Dans le moyeu : c’est la solution optimale. Elle offre un bon rendement et une puissance intéressante. Et surtout les frottements sont tellement légers que vous ne sentirez rien au pédalage. Pour l’installer néanmoins, il vous faudra soit demander à un vélociste de démonter votre roue pour remplacer votre moyeu par un nouveau avec dynamo, soit carrément acheter une nouvelle roue.

Pour plus de précisions sur les modèles d’éclairage à choisir, nous invitons à consulter les tests réalisés par la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) dont nous faisons partie.