Compte rendu de l’assemblée générale 2006

Pour la deuxième fois, l’AG s’est tenue au centre
d’animation de la rue Vercingétorix. Malgré la concurrence d’assemblées générales d’autres associations et d’une manifestation de grande ampleur dans les rues de Paris, l’AG a fait quasiment salle comble et
127 adhérents étaient présents ou représentés.

RAPPORTS MORAL ET FINANCIER

Le président Pierre Toulouse a présenté brièvement le rapport d’activité dont chaque adhérent avait pu prendre connaissance auparavant. Il a également salué la présence parmi nous de la gagnante du Vélorallye, l’événement phare de l’année 2005. Si celui-ci a été relativement décevant en termes de participation (pour cause de concurrence de la candidature parisienne aux JO), il a été très apprécié aussi bien des participants que des organisateurs. Manifestations, participation aux différentes réunions, activité au sein de la FUBicy, désormais traditionnelles bourses aux vélos ont ponctué cette année, sans oublier le succès jamais démenti de Roue Libre et de l’activité balades.

Norma MASHAAL présente ensuite le rapport financier et donne quelques chiffres 56 000 euros de solde créditeur ; un nombre d’adhérents qui reste stable autour de 500 adhérents dont 427 abonnés à Roue Libre.
L’échange qui suit avec les adhérents porte essentiellement sur les moyens de se faire connaître davantage afin de recruter de nouveaux adhérents et diverses propositions sont faites, qu’il s’agisse de la diffusion de Roue Libre ou de l’écho à donner aux nombreuses interventions que nous faisons dans la presse et aux articles ou émissions qui parlent de nous. Les « opérations de promotion » à l’occasion des bourses suscitent quant à elles quelques réserves : ne s’agit-il pas d’adhésions acquises trop facilement pour être renouvelées ?

On procède au vote pour l’approbation de ces deux rapports. Le rapport moral est approuvé par 118 voix pour, 3 contre et 6 abstentions. Le rapport financier est adopté à l’unanimité.

LA VIE DE L’ASSOCIATION

Didier TORNY fait un bref exposé sur le CA, la « chambre législative » de l’association, qui, après les tâtonnements bien compréhensibles de la première année, a trouvé son rythme (quatre réunions annuelles) et son mode de fonctionnement. Pour compléter le travail fait en réunion, non – seulement un compte rendu détaillé est fourni à chaque membre du CA mais des groupes se sont formés pour aller plus loin dans la mise en pratique des décisions. Ainsi une brochure est-elle en cours d’élaboration sur le code de la route et le « code de la rue », qui comportera des conseils aux cyclistes, nos vœux concernant les modifications de la -réglementation, et des précisions sur la différence entre ce qui relève de la réglementation et ce qui relève de l’aménagement.

Le besoin de telles informations se manifeste dès les premières questions de la salle, qui portent sur les contresens cyclables (qui relèvent de décisions locales et non du code de la route) ; sur la nécessité d’établir comme en Belgique un code de la rue. Puis le débat se centre essentiellement sur le laxisme de la préfecture de police à l’égard de tous ceux qui mettent en danger les cyclistes en ne respectant pas le code (stationnement sur pistes, deux-roues motorisés dans les couloirs de bus, etc.). Rappel est fait des actions menées auprès de la préfecture lors de l’année écoulée. Il est difficile de trouver un biais juridique pour attaquer la PP au tribunal administratif ; l’action individuelle par courriers répétés peut se montrer plus payante, même si ses effets sont parfois de courte durée. Mais attention toutefois que la demande de sévérité ne se retourne pas contre nous, car quel cycliste peut se vanter de n’être jamais en infraction ?

LES ORIENTATIONS DE MDB

Kiki LAMBERT rappelle les principales orientations de l’association, dans la lignée de ce qui a été décidé par l’assemblée générale de 2004 et telles qu’elles ont été définies par une des réunions du CA, et qui doivent donner au bureau un cadre de référence clair. MDB s’affirme comme une association de cyclistes et non une association environnementaliste, ce qui ne signifie pas qu’elle ne se préoccupe pas des questions d’environnement, mais que celles- ci ne sont prises en compte que si le vélo est directement concerné. Il en va de même pour d’autres sujets comme la santé ou les questions sociales et économiques. L’équilibre entre activités militantes et activités dites de service, tout en veillant à ne pas porter préjudice à d’autres acteurs comme les vélocistes, continue d’être l’axe de nos actions. Certains craignent qu’en refusant ce statut d’association environnementaliste on se limite trop et qu’on se prive d’un débat de fond sur des sujets plus vastes que le vélo (le social, la santé, la maîtrise de l’énergie…). Mais il faut bien comprendre que MDB ne s’interdit ni la réflexion ni d’intervenir sur un sujet précis ; il s’agit simplement de ne pas perdre de vue l’objectif premier de l’association et ne pas devenir une association généraliste comme il en existe déjà, ni de faire partie du front unique environnementaliste. Nous pouvons ainsi nous démarquer par rapport à une association comme Vélorution qui affiche des objectifs différents des nôtres, ce qui n’empêche pas de se retrouver sur un certain nombre d’actions et de revendications communes. En se limitant au vélo nous avons largement assez de travail.

En procédant à la lecture du texte proposé par le CA, on s’aperçoit qu’il n’est pas si facile que cela de nous définir: sommes-nous cyclistes urbains, quotidiens ? Chaque terme est trop restrictif Comment exprimer par un seul adjectif le fait que nous prenons en compte le rôle du vélo comme moyen de transport utilitaire ou de loisir mais pas en tant que sport ? Et comment nous positionnerons-nous par rapport au vélo électrique ? Cette question sera l’un des sujets d’un prochain CA.

Pierre Toulouse évoque enfin l’un des grands « chantiers » en cours, la structuration des association en Ile-de-France avec deux projets complémentaires un projet de charte interassociative qui définira les relations avec les autres associations déjà existantes et permettra à celles-ci d’adhérer à MDB en tant que personnes morales (ce qui n’est pas interdit par nos statuts) et de bénéficier de certains avantages (abonnement à Roue Libre…).

Parallèlement à cette charte, un projet de convention est proposé aux groupes informels qui souhaitent avoir une identité propre et un nom différent de MDB afin d’être plus « lisibles » au niveau de leur commune. L’assemblée donne le feu vert au bureau pour passer ce type de convention avec les groupes qui le souhaitent comme Antony à vélo.

D’autres questions portent sur la façon d’intervenir et d’obtenir des aménagements au niveau des arrondissements et des conseils de quartier lorsqu’on est un simple adhérent. Chaque adhérent a la possibilité de défendre la cause du vélo dans les nombreuses réunions organisées à Paris et de se réclamer de MDB, du moment qu’il n’affiche pas des positions contraires à celles de l’association. Il est vrai qu’on ne s’improvise pas débatteur et qu’une formation est souhaitable. Mais ce qui est surtout indispensable, c’est que l’information remonte et que des comptes rendus soient systématiquement adressés au bureau afin que celui-ci, qui ne peut être partout, soit au courant de ce qui se passe localement en plus de ce qui se dit dans les comités de pilotage vélo.

BUDGET 2006

Le budget 2006 est présenté par Norma MASHAAL qui annonce le départ prochain de Sebastian, le salarié de l’association, et le prochain appel à candidatures pour le remplacer. La subvention accordée sur la réserve parlementaire servira à acheter une machine à graver. Le budget est soumis au vote et adopté à l’unanimité moins trois abstentions et une voix contre.

Puis, conformément à nos statuts, on procède au renouvellement du tiers du conseil d’administration. Vingt membres conservant leurs mandats, il y avait 10 postes à pourvoir pour lesquels 8 candidats se sont présentés. Le nouveau CA composé de 28 membres (tableau ci-dessous) a été élu à l’unanimité et a tenu aussitôt sa première réunion pour élire le bureau et fixer la date de sa prochaine réunion, le 26 avril.

COMPOSITION DU NOUVEAU CA

LE BUREAU

 Pierre TOULOUSE, président

 Camille LALANDE, trésorière

 Christine LAMBERT, secrétaire générale

 Françoise CLAUSSE

 Carmen CROGUENNEC

 Bruno LANLY

 Frédéric NOIR

 Didier TORNY

LES MEMBRES EN COURS DE MANDAT

 Anne BERTRAND

 Arnaud DESQUINES

 Claude DOSDAT

 Sabine ENSSLEN

 Lionel FAVIER

 Marie-Noélle FESTAL

 Abel GUGGENHEIM

 Norma MASHAAL,

 Denis MONCORGE

 Pierre PRADES

 Francis ROBIN

 Michel UTGE-ROYO

 Félix ZARATIEGUI

LES NOUVEAUX MEMBRES

 Olivier BEUGNARD

 Jean-Paul GRANGE

 Marie-Claire LHENRY

 Pascal MUNSCH

 Agnès NOUY

 Pascal RIGAUX

 Jean-Philippe VILLARD

Françoise CLAUSSE

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