Histoire belge

Extraits de la circulaire belge qui accompagnait l’introduction en 2004 du « code de la rue»

« Afin d’autoriser de manière plus systématique la circulation des cyclistes à contresens dans les sens uniques, la règle générale pour cette mesure est fixée selon la présente lettre circulaire comme suit : une largeur libre de chaussée de trois mètres est suffisante.

C’est le cas par exemple lorsqu’il n’y a pas ou peu de circulation de véhicules lourds (principalement une desserte locale) dans des rues à circulation essentiellement locale, ou lorsqu’il n’y a pas de stationnement à gauche, ou encore dans des zones à faible circulation automobile.

Toutes les zones 30, mais également d’autres quartiers à vocation résidentielle, entrent dès lors en ligne de compte. C’est également le cas lorsque la route en question constitue une liaison importante pour les cyclistes se rendant par exemple à l’école ou à un centre sportif ou récréatif.

Si ces conditions ne sont pas remplies, la largeur libre de la chaussée doit nécessairement être plus large et dans certains cas même plus que 3,50 m.

Dans des cas exceptionnels, la chaussée existante peut encore être plus étroite, avec un minimum de 2,60 m, par exemple lorsque la rue en cause constitue un lien essentiel dans un itinéraire cycliste ou lorsque le trajet à effectuer par le cycliste constitue un détour trop important via des routes dangereuses avec des carrefours dangereux.

C’est également le cas lorsque la rue est ramenée très localement à cette largeur et que, sur place, ne se posent pas de problèmes fondamentaux d’insécurité pour les cyclistes. Les conditions essentielles sont que les cyclistes et les automobilistes se perçoivent bien respectivement et qu’il soit possible de s’écarter quelque peu. »

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