le Tram-Train Massy-Évry embarquera les vélos

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tram-train-me.jpgC’est ce qui ressort du rapport de la commission d’enquête publique. Saisie par plusieurs contributions dont celle de MDB sur ce sujet, la commission d’enquête a reçu en réponse du STIF son engagement à autoriser l’emport des vélos dans le Tram-Train selon les règles similaires à celles en vigueur sur la branche du RER-C actuel entre Épinay et Massy. La commission reprend ce point dans une de ses recommandations en souhaitant qu’un matériel roulant adapté au transport des vélos soit choisi en conséquence.

L’enquête publique aura donc permis d’avancer sur la question de l’embarquement des tram-train en général. Cette nouvelle espèce de transport ferroviaire, tantôt tram circulant sur voirie pour irriguer un environnement urbain dense, tantôt train circulant à vitesse élevée sur le réseau ferré national, était inconnue à l’époque où le STIF a décidé de généraliser l’embarquement des vélos sur tout le réseau ferré (RER et Transilien, hors heures de pointe en semaine). L’interdiction en vigueur sur la première ligne de tram-train en service (T4 Bondy-Aulnay-sous-Bois) faisait craindre une interprétation restrictive de ce principe.

De fait, certains tram-trains sont essentiellement des trains, parcourant de longues distances à vitesse élevée avec des arrêts espacés, et participent de ce fait à l’offre de transport express régional comme les trains conventionnels. Le choix d’une exploitation en tram-train est essentiellement d’ordre économique selon les caractéristiques de la ligne et dès lors que des infrastructures nouvelles doivent être réalisées. C’est le cas du TTME qui réalisera à terme une liaison transversale entre Versailles et Évry sur 38 km dont 28 km en substitution du RER-C existant et 10 km de voie nouvelle. C’est le cas également d’autres tram-trains en projet :

 tangentielle nord Sartrouville<->Noisy-le-Sec par Argenteuil, Épinay-sur-Seine, Pierrefitte-Stains et le Bourget

 tangentielle ouest St-Germain<->St-Cyr et Achères<->St-Cyr

L’embarquement des vélos dans les trains n’est pas la seule réponse au besoin d’intermodalité train+vélo, mais elle est la seule qui soit universelle.

Cette faculté résout de nombreux problèmes de mobilité et permet des déplacements efficaces sur la quasi-totalité du territoire y compris là où l’offre de transport en commun est inadéquate. Cette solution est particulièrement intéressante par exemple pour se promener le dimanche et visiter la région, pour se rendre chez des parents ou amis ou pour quantité d’autres affaires à traiter, et également dans certains cas de déplacements pendulaires où elle constitue la seule alternative pratique à l’automobile.

Partout où la demande est forte on doit développer, aussi bien en rabattement vers la gare de départ qu’en diffusion au-delà de la gare d’arrivée, les solutions ne nécessitant pas l’embarquement : consignes fermées et surveillées accessibles sur abonnement pour le stationnement de longue durée, vélos de location en libre-service, etc. .

Une bonne offre globale d’intermodalité train+vélo doit parvenir à limiter la demande d’embarquement aux heures chargées tout en laissant une possibilité de voyager avec son vélo la plus large possible.

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