Pourquoi se mettre au vélo ?

C’est efficace

Dans Paris à vélo, on dépasse les autos

Joe Dassin avait raison : le vélo est le mode transport le plus rapide dans les grandes villes. Sur les trajets de moins de 5 km, les études montrent que le cycliste arrive à destination avant les voitures et les transports en commun. Sur votre selle, pas de panne de signalisation, de rames bondées ou de bouchons pour tester votre patience ! Vous bénéficiez aussi d’aménagements spécifiques – pistes cyclables, double-sens cyclables, cédez-le-passage cyclistes – qui facilitent votre avancée. Au final, le vélo c’est la garantie d’arriver à l’heure au boulot. Quelque soit le trafic, vous mettrez toujours le même temps pour vos trajets domicile / travail. Pratique !

Ce n’est pas cher

Utiliser une voiture coûte très cher : plus de deux mille euros par an. À côté le coût d’usage du vélo est dérisoire. Comptez 300 euros en moyenne pour une monture neuve et quelques dizaines d’euros de frais d’entretien chaque année. Ne pas payer de carburant et d’assurance se voit tout de suite dans le porte-monnaie ! C’est aussi avantageux par rapport aux transports en commun, quand on sait que le tarif minimum (sans réductions) d’un pass Navigo est de 717 euros.

C’est bon pour la santé

En vous déplaçant à vélo, vous êtes sûr de faire votre dose quotidienne d’activité physique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande 150 minutes chaque semaine, idéalement réparties un peu chaque jour. « Et la pollution ! À vélo on respire tous les pots d’échappement« , vous rétorqueront certains. Ils se trompent. Le cycliste est, avec le piéton, le moins exposé à la pollution de l’air aux heures de pointe. Il peut plus facilement éviter les zones où la circulation motorisée est intense. On respire moins bien en revanche dans le métro, le RER et les bus, du fait du confinement. Le pire étant la voiture comme le rappelle cet article du Monde !

C’est bon pour la planète

Il ne vous aura pas échappé qu’au quotidien le vélo ne consomme pas d’énergies fossiles, et ne rejette pas de particules fines ou de gaz polluants dans l’atmosphère. Il est aussi silencieux, ce qui dans nos villes saturées par le bruit de la circulation motorisée est très appréciable. Enfin, il occupe très peu d’espace, 1 m2 en stationnement contre 10 m2 pour la voiture. En zone urbaine, cette économie de place est précieuse !

Plus de bénéfices que de risques

« Le vélo, c’est dangereux ! » Combien de fois les cyclistes ont-ils entendu cette phrase ? Oui, le vélo n’est pas immunisé contre les accidents, mais pas de là à dire que c’est un mode de transport particulièrement dangereux. Par exemple, un cycliste a onze fois moins de risque d’avoir un accident mortel qu’un conducteur de scooter ou de moto, selon une étude de l’Institut français des sciences et technologies des transports (Ifsttar). Mieux, l’Observatoire régional de santé d’Île-de-France (ORS) estime que les bénéfices apportés par la pratique du vélo (santé, bien-être, pollution…) sont 20 fois supérieurs aux risques. Et sachez que plus les cyclistes seront nombreux, plus le risque d’accidents diminuera. L’ORS appelle cela « la sécurité par le nombre », un phénomène déjà observé dans plusieurs pays européens.

Votre patron va vous aimer

Un salarié qui adopte une activité physique régulière, par exemple aller au travail à vélo, voit sa productivité augmenter de 6% à 9%. C’est le résultat d’une étude de 2015 commandée par le Medef. Autre observation : selon une étude néerlandaise, le taux d’absentéisme chez les salariés cyclistes est 15% plus faible que chez leurs collègues. Et comme on l’a dit précédemment, le cycliste est davantage maître de son temps, ce qui améliore sa ponctualité. De quoi vous faire bien voir de votre employeur, sans aucun doute !

Vous souhaitez vous mettre au vélo mais la pratique en milieu urbain vous fait peur ? Alors, Inscrivez vous ici.