Nous étions invités le 30 septembre à la signature de la convention de partenariat entre Gentilly, Paris, le Grand Orly Seine Bièvre (GOSB) et le département pour la requalification de l’avenue Paul Vaillant Couturier (PVC / D50).
Etaient présent : le maire de Gentilly Fattah Aggoune, Lamia el Araje (adjointe à l’urbanisme de la mairie de paris), Michel Lepretre (président du gosb). Le département n’était pas représenté, ce qui est fort dommage et assez étonnant vu que l’avenue est une départementale.
Après quelques mots des élus, une urbaniste de l’Agence Parisienne de l’Urbanisme (Apur) a présenté les trois scénarios envisagés du plus simple (remplacement des stationnements par une piste cyclable) au plus lourd (gagner une voie supplémentaire sur le périphérique et décaler le mur antibruit).



Nous avons apprécié le discours de Lamia el Araje qui a rappelé que paris était ultra volontaire pour requalifier le boulevard périphérique dont la première motivation est évidemment la santé des riverains.
Nous avons pris la parole pour rappeler aux élus l’explosion des résultats au baromètre et l’urgence de cette requalification de PVC et du carrefour mazagran ou une terrible agression de cycliste avait eu lieu il y a deux ans. Une conseillère municipale de Gentilly s’est inquiétée pour les stationnement. le maire n’a pas botté en touche, en rappelant que le taux de motorisation continuait de décroitre à Gentilly et que des stationnements seraient inévitablement supprimés.
En conclusion le projet est super, nous souhaitons tous la même chose mais quand il a fallu parler du calendrier de mise en œuvre, tout le monde a botté en touche. Nous souhaitons néanmoins être optimistes, le passage du périphérique à 50 et la voie de covoiturage n’étant que des préambules à une transformation de plus en plus profonde de cette coupure urbaine dont nous souffrons tous. Et cette transformation est bien en vue dans les programmes des écologistes et du PS. En attendant, nous réclamons la mise en place urgence d’un aménagement temporaire type « coronapiste », qui avait déjà été évoqué par la mairie.