Cette décision, au profit de la classe Business et au détriment des voyageurs se déplaçant avec leur vélo, est une régression difficilement compréhensible.
La Fédération nationale des associations des usagers des Transports (FNAUT), Pro vélo Suisse, la Fédération française de Cyclotourisme (FFCT), l’Association française pour le développement des véloroutes et voies vertes (AF3V), la Fédération française union touristique les amis de la nature (FFUTAN), CyclotransEurope, Mieux se déplacer à bicyclette (MDB) et Blue Marble ont écrit à M. Andreas Bergmann, directeur-général de Lyria, pour lui demander de maintenir des places pour les vélos dans ses TGV.
En effet, le démontage des vélos sur un quai est particulièrement désagréable. Son transport sous housse jusqu’à un emplacement est laborieux. De plus, quand le train est bondé, le cycliste se trouve en conflit avec d’autres passagers (qui ont parfois des bagages bien plus volumineux qu’un vélo).
La France et la Suisse offrent de nombreux itinéraires cyclistes que de nombreux voyageurs français ou suisses, mais pas seulement, renonceront à utiliser – sauf à devoir prendre un mode de transport mois écologique et moins pratique (voiture ou avion). En outre, Bâle et Zürich constituent pour les voyageurs une étape entre la France et l’Italie, l’Allemagne, l’Europe centrale. Les efforts effectués tant en Suisse qu’en France pour développer les infrastructures de tourisme à vélo (voies vertes, véloroutes, eurovéloroutes) deviendront très difficilement accessibles.
Ce que Lyria gagne d’un côté, il risque de le perdre de l’autre. Cette mesure sera en outre préjudiciable au tourisme des 2 pays.