Vélos abandonnés dans votre copropriété : comment s’en débarrasser ?

Vous pouvez retrouver les propriétaires un peu plus facilement que vous ne l’imaginiez !

  1. Suite à l’appel d’un résident me demandant ce qu »il peut faire d’un vélo abandonné dans sa résidence, en très bon état et qui suscite donc des convoitises, mais avec le risque que le ou la propriétaire se manifeste plus tard.
  2. Tous les propriétaires et locataires ont été consultés et ont répondu ; il n’est à personne
  3. En allant vérifier sur le site de l’APIC, le vélo (identifié avec RecoBike) est « en service ». Je dis habituellement que dans cette situation, personne, pas même la police, n’a accès aux coordonnées du ou de la propriétaire. Je profite d’un appel avec Joëlle Laffitte, de Mai à vélo, pour lui en parler : elle me dit que les forces de l’ordre n’ont pas la possibilité légale d’utiliser le FNUCI pour verbaliser, par exemple, un cycliste mal garé, mais qu’elles ont bien accès à ses coordonnées et qu’un grand nombre de vélos volés sont restitués lorsqu’ils sont découverts alors qu’ils n’ont pas (encore) été déclarés volés. Ils ont donc la possibilité technique de le faire, mais ce n’est pas le sujet du jour.
  4. Sur le site de l’APIC, le code indique « identifié par Recobike ». Sur le site de Recobike, pour s’identifier si nous n’avons pas encore de compte, il est possible de renseigner directement le code d’identification. Je tombe alors sur le message d’erreur suivant :

Votre numéro de marquage a été pré-enregistré par REVE2VELO. Votre compte propriétaire est déjà activé. Si vous avez oublié votre mot de passe, cliquez sur « Mot de passe oublié ».

  1. « REVE2VELO », ça ne veut rien dire, mais comme résultat de recherche Google, c’est Culture vélo à Bonneuil-sur-Marne (tiens, c’est juste à côté de Saint-Maur ; c’est peut-être un indice fiable ?).
  2. J’appelle le magasin et explique la situation : il me donne (sans doute pas très RGPD-compatible) les nom et prénom de la propriétaire.

Elle habite encore dans la résidence. L’ensemble des propriétaires a pourtant répondu, mais ici c’est son mari qui l’a fait et n’a pas… pensé à sa femme.

En deux coups de téléphone et une recherche web c’était réglé : ça peut être plus rapide que de faire passer des messages d’information dans la résidence !

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