Les liaisons douces : un thème porteur

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VELYVE réagit ici au dernier n° de Un mois en ville, (n°51 juillet/août), journal municipal de la Ville de Brunoy. L’édito du maire est consacré aux liaisons douces, ainsi que la tribune libre du groupe des élus de Réveille-toi Brunoy. Serait-ce la perspective des prochaines élections (municipales) qui motivent ce regain d’intérêt pour le sujet des liaisons douces ? En tous cas le présent article apporte un éclairage complémentaire, et va permettre à VELYVE d’être force de proposition.

Mais au fait, de quoi parle-t-on ? Que recouvrent les liaisons douces ? Selon nous, il s’agit d’itinéraires mixtes pour piétons, avec ou sans poussettes, vélos et PMR (personnes à mobilité réduite), éventuellement roller selon le type de revêtement. Sur ces itinéraires mixtes, la priorité reste aux piétons et l’aménageur doit éviter d’installer des escaliers ou obstacles divers. Voir le site très documenté de la FCDE pour + d’infos : http://www.circulationsdouces91.org.

Ces liaisons permettent donc aux modes doux (non motorisés) de relier différents points de la ville. Une rue piétonne est typiquement une liaison douce. Une « zone 30 », où les voitures circulent maximum à 30 km/h, est très complémentaire des liaisons douces, et parfois plus utile pour le développement du vélo notamment : le vélo s’y sent en sécurité.

Le cas des pistes ou bandes cyclables est encore un peu différent, car par définition réservées aux vélos.

Dans l’idéal, les liaisons douces devraient relier entre elles les différentes zones 30 de la ville, et à terme, il ne subsisterait que quelques rues avec prépondérance de trafic auto, qui n’auraient été requalifiées ni en zone 30, ni en liaison douce ! Rêvons un peu !

D’abord parlons de l’existant et voyons quelques exemples :

  • en point positif, citons la réfection de la partie haute du Chemin des Volontaires (entre l’île et le parking Montaigne, le long du viaduc SNCF) ; et les aménagements des bords de l’Yerres réalisés ou en cours de réalisation (Cté d’agglo et SIARV).
  • En point négatifs : on notera l’absence de réalisation récente sur la voirie existante, de type zone 30, l’absence de création de contre-sens cyclables ou cheminements cyclables, et l’abandon d’au moins une liaison douce existante (chemin des Godeaux)

2 exemples parmi d’autres de « non-réalisation » :

  • rue d’Yerres : cette rue longe la voie SNCF depuis le centre ville et va vers la rue du Réveillon ; elle est en sens unique depuis environ l’année 2000, suite à des travaux de renforcement effectués par la SNCF. L’association Le Menhir Brunoy Ecologie avait demandé dès l’année 2002 la création d’un contre-sens cyclable. En effet, en autorisant les cyclistes à « remonter » la rue d’Yerres, il est possible d’obtenir une nette amélioration de l’accessibilité des cyclistes vers le centre ville depuis plusieurs rues donnant sur la rue d’Yerres, le long de la voie de chemin de fer. De nombreuses villes françaises et étrangères (Belgique notamment) ont mis en place ce principe, prévu depuis longtemps dans le code de la route français. Il s’agit pourtant bien d’une réalisation peu risquée et peu coûteuse et bénéficiant à de nombreux Brunoyens allant faire une petite course en centre ville (ex : aller louer un DVD, aller chercher une baguette de pain…)(cf. photo)VELYVE_05072007-1.jpg

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  • rue des Godeaux : située en haut de la rue du Petit Château (quartier St Pierre) ; la ville inaugure ce 9 juillet un « mini-stadium » au bout de cette rue, vers le parking bus de l’Institut St Pierre. Or il se trouve qu’à moins de 50 m de ce nouvel équipement, on a affaire à une liaison douce coupée depuis …environ 5 ans ?

    VELYVE_05072007-3.jpgEn effet, suite à la mise en place d’une haute clôture autour du parking bus de l’Institut St Pierre, la voie existante a été coupée nette par ce grillage. Il y a bien un escalier, mais la « liaison douce » a disparue car à pied avec une poussette ou en vélo, on est obligé de couper dans la pelouse pour rejoindre le terre-plein où est installé le nouvel équipement. (cf. photo) Or le cheminement refait pour le nouvel équipement aurait pu être conçu dès l’origine pour rejoindre la voie existante, au lieu de déboucher sur l’escalier…

Ces 2 exemples montrent qu’en effet, une réflexion sérieuse est nécessaire, mais que la volonté d’agir doit compléter les études qui vont être menées par le cabinet CODRA, à la demande de la ville et de la communauté d’Agglomération. VELYVE va aussi se faire connaître auprès de l’agglo et de ce cabinet d’études, pour un meilleur suivi des réalisations proposées et pour une meilleure prise en compte des besoins des cyclistes.

Nous avons déjà commencé un travail d’inventaire (photos + commentaires) des points à améliorer, pour chacune des communes du Val d’Yerres.

Pour en reparler bientôt

Loïc LEJAY, responsable de VELYVE

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