Quand une ancienne loge devient un garage à vélos…
Voici quelques arguments, lorsque dans un immeuble en copropriété, le poste de concierge est supprimé et que la loge se trouve vacante… pour ne pas la vendre mais y garer des vélos, poussettes, tout matériel roulant non motorisé.
- Les charges générales sont calculées en 100es, 1000es ou 10 000es à l’origine dans la plupart des cas. Le géomètre expert se contentera, en cas de vente, d’ajouter des 100es, 1000es ou 10 000es. Les charges générales, après la vente, seront réparties par exemple en 117es, 1021es ou 10018es. Il faudra donc toujours avoir une calculette pour connaître sa quote-part de chaque dépense.
- Une fois la loge vendue, on ne peut plus revenir en arrière, c’est-à-dire qu’une partie commune est devenue partie privative.
- Une loge peut être un « trésor de guerre » : lors d’une assemblée, faire valoir que garder la loge en partie commune peut dans un lointain avenir financer par exemple en partie l’installation d’un ascenseur.
- Le montant de la somme peut paraître alléchant mais ramenée au prorata de chacun, cette somme est déjà nettement moins conséquente.
- Dans la plupart des immeubles anciens, les loges sont sombres, plus ou moins insalubres. La ou les personnes qui l’occuperont se lasseront vite de l’obscurité et de l’humidité. Donc, il y aura de fréquents changements d’occupants.
- Se méfier du copropriétaires qui achète la loge pour prétendument y faire un bureau, la « retape » et la revend.
- Des opposants peuvent craindre que la loge ne devienne un dépotoir. Faire valoir que les personnes qui y mettront des vélos ou des poussettes ne supporteront pas que l’accès soit encombré et se chargeront eux-mêmes d’y faire la police.
Jacqueline Laverne