La dernière version du projet ne résout pas les difficultés déjà signalées, en particulier pour les cyclistes. Ceci doit absolument être corrigé, sauf à amener une régression sérieuse pour la circulation à vélo. Espérons qu’il soit encore temps de réagir !
Une nouvelle version du projet présentée dans Vivre à Antony et sur le site internet de la ville, suite à la dernière consultation, intègre des éléments bienvenus, en fait indispensables dès le départ : arbres, bancs, végétation, stationnement vélo.
Mais les recommandations émises le 12 septembre par le Comité vélo, indispensables pour les cyclistes, ne sont pas intégrées :
- Eviter les rigoles accidentogènes
- Pour un double sens cyclable
- Pour un statut de Zone de rencontre
Faut-il attendre une nouvelle version ? En fait, la situation est inquiétante : car un nouvel appel d’offres a déjà été lancé par la ville tout début octobre. Et cet appel d’offres pose des choix très problématiques
- Zone 30 et non pas zone de rencontre ou même zone limitée à 20 km/h
- Pas de double sens cyclable (le panneau ad hoc n’est pas prévu dans l’appel d’offres)
- Les rigoles sont bien là, elles font 5 cm de profondeur.
En l’état, cet aménagement constitue donc une régression pour les cyclistes : les vélos ne disposent plus d’un espace comme c’est le cas aujourd’hui avec la bande bidirectionnelle (même si elle est très imparfaite), mais se retrouvent au contraire dans l’espace voitures étroit. Il n’y a plus de double sens cyclable, alors que le double-sens est de droit dans toute rue limitée à 30 km/h ou moins. Ils risquent de tomber s’ils sont amenés à franchir les rigoles en biais ; et les véhicules motorisés risquent d’aller plus vite qu’aujourd’hui, quand il n’y a pas d’embouteillage, l’espace étant plus dégagé. Pour les autres usagers, des difficultés sont prévisibles aussi (vitesse des véhicules, présence des rigoles).
Nous persistons à penser qu’une zone de rencontre bien conçue serait une bonne solution. Mais il ne suffirait pas de changer de panneau, si la chaussée reste identique : il faut aussi remplacer les rigoles par un autre dispositif de contrôle des flux motorisés (voir nos précédents articles).
La municipalité nous propose de donner notre avis : ce qui veut dire que le projet doit pouvoir être adapté ! C’est le moment de s’exprimer, avant le 30 novembre sur la plate forme participative