n°88 (novembre-décembre 2005)

Manifestation du 3 septembre

A l’appel de MDB 94 et de Vélorution, le 3 septembre a été l’occasion d’une manifestation dont le thème était la nécessaire jonction entre Paris et sa banlieue. Convaincu que le développement du vélo en banlieue est un des axes à favoriser, le bureau de MDB avait décidé de soutenir cette opération. Nous étions environ 80 cyclistes à quitter sous un soleil éclatant la place du Châtelet pour gagner la Porte Dorée. Le boulevard Sébastopol rien que pour nous ou presque, Réaumur, République, Voltaire avec un encadrement minimum des forces de l’ordre, un parcours « classique » mais bien agréable. Après quelques tours de la place de la Nation enfin reconquise, nous empruntons les « Maréchaux », dédaignant les parcours cyclables confidentiels qui permettent d’accéder à la « promenade plantée »» par l’arrière des HLM parisiennes. A la Porte Dorée l’aménagement de continuité de l’avenue Daumesnil ne saute pas aux yeux ! Plutôt bien conçu, il est toutefois « sur trottoir » et n’évite évidement pas les secousses d’entrée-sortie avec des bordures insuffisamment abaissées. De plus la continuité au niveau du périph’ n’est pas encore réalisée (au fait y a-t-il quelque chose de prévu ?). La piste nouvelle dans le bois de Vincennes est, comme toujours, envahie par les piétons! Nous sommes encore une cinquantaine et la rue nous va mieux. La police multiplie ses interventions pour empêcher les autos pressées de dépasser la troupe. Arrêt buvette à la première fontaine. Nous arrivons à 16 h 35 à la gare RER de Joinville où nous rejoignons les troupes de MDB 94, de Champigny à Vélo ravis de cette solidarité qui donne à leur manif une crédibilité qu’ils n’osaient espérer. On repart après un coup à boire offert par MDB, le triporteur étant transformé en buvette. La nationale 4 est envahie à la grande joie de nos amis de Champigny qui ralentissent pour savourer cet instant alors que les Parisiens commencent à trouver que rouler à 5 à l’heure est un peu lassant ! Les passages de relais entre les différentes forces de l’ordre des communes traversées occasionnent des arrêts imprévus. Scooter, voiture, vélos : autant de communes, autant de moeurs! Au bout du chemin, au bord de la Marne, à l’ombre d’un kiosque, nous attendait le rafraîchissement final accompagné de brioches et de madeleines.

Le 50e sas de Courbevoie.

Il faisait un temps superbe ce dimanche 18 septembre quand une vingtaine de cyclistes avec leurs enfants se sont réunis à l’angle de la rue de Colombes et de l’avenue Kruger à Courbevoie pour assister, à l’appel de Philippe Le Port et de l’antenne 92 nord, à l’inauguration du 50e sas vélos. M. Kossowski, député des Hauts-de-Seine et maire de Courbevoie, arriva (en voiture) accompagné de plusieurs élus et techniciens. Le ruban fut bientôt coupé devant le photographe et distribué aux enfants présents. La circulation n’avait même pas été stoppée (il faut dire que toute la police municipale était mobilisée sur les quais fermés à la circulation des voitures).

Cette petite cérémonie fut l’occasion de croiser le fer avec l’ingénieur chargé de la voirie qui évoquait des problèmes « réglementaires » pour justifier la lenteur du développement des aménagements au grand dam de son collègue des espaces verts.

Il n’y aucun texte réglementaire pour déterminer ce que doit être la voirie. Prenez exemple sur vos voisins de Colombes, a proposé le président de MDB.

« Nous ferons des aménagements mais sans aucun risque… les 2 roues représentent 18 % des accidents, alors nous ne voulons pas prendre le risque qu’un enfant se fasse écraser… », répondit ce technicien manifestement peu au fait du sujet.

La meilleure sécurité des cyclistes c’est leur nombre, rétorqua Pierre Toulouse. N’attendez pas les réalisations du conseil général. C’est à vous, monsieur le maire, de donner l’impulsion.

Cet échange a conduit le maire à s’engager publiquement à accélérer les premières réalisations, donnant l’ordre à son technicien de faire quelque chose d’ici la fin de l’année. Pour importants qu’ils soient, les sas ne font pas à eux seuls une politique cyclable ! En ce sens la présence de MDB sur cet événement mineur est certainement déterminante.

La « civilisation » du boulevard circulaire est une occasion unique de prolonger dans Courbevoie ces aménagements qui permettraient aux centaines d’habitants qui travaillent à la Défense de se rendre à leur travail à vélo. « Je n’ai jamais vu autant de vélos stationnés sur la dalle », affirmait d’ailleurs Lionel Favier.

Nous nous sommes ensuite rendus sur les quais où des centaines d’habitants de Puteaux et de Courbevoie se délassaient à vélo ou à roller sur les quais de la RD 7 pour une fois interdits aux voitures. L’affluence montrait qu’il n’y a pas que Paris qui puisse, le long de la Seine, respirer le dimanche.

MDB sera là en 2006 avec le triporteur, son matériel à graver un atelier de réparation… et des bulletins d’adhésion ! La mayonnaise va prendre !

Comité de pilotage du 15 septembre

 Réactions sur l’aménagement du bd de Magenta : on nous demande de considérer les pistes sur ces aménagements comme des contre-allées cyclables plutôt que des trottoirs élargis avec vélo. Pour les intersections, un débat de fond est demandé concernant la mise en place d’un feu « vélos » en amont des traversées plutôt que de se fier comme le propose la loi au répétiteur piéton, les cyclistes ne connaissant pas cette disposition du code. La Ville évoque le fait que le feu vert n’interdit pas aux cyclistes de se réintroduire dans le flot de circulation de la voie longée. Le président de MDB propose qu’on affiche un régime de sanction équivalent à celui des piétons pour les cyclistes qui ne respecteraient pas la figurine piétons, plutôt que de multiplier les feux.

 Place Léon-Blum : une piste cyclable est prévue au centre de la place avec autorisation du passage des vélos sur le parvis entre les arbres et la mairie du XIe. La Mairie s’y oppose. Par un courrier le maire a fait connaître son opposition à une piste cyclable rue Amelot.
– Projet de piste sur les quais hauts (entre Charles-de-Gaulle et Henri IV) : La préfecture s’y oppose sur la partie qu’elle maîtrise, mais des négociations sont en cours… La partie centrale est gelée en attendant les prochains aménagements pour le bus 91.

 Bd Gouvion-Saint-Cyr : ici l’accord de la préfecture est obtenu.

 Contresens marqués : on attend encore un peu et… on va attaquer la deuxième phase : appel aux associations pour exprimer les besoins.

 Tramway T3 (bd des Maréchaux) : on est dans l’attente d’une réunion sur place avec des représentants de la Ville, de la RATP, des associations… pour voir comment il est possible de limiter les dégâts dans l’aménagement de la piste cyclable.

 Aménagement cyclable sur les berges rives gauche : encore un refus de la préfecture de police, dû essentiellement au problème juridique lié au statut de la voie. Les associations protestent contre les arguments mis en avant à propos de ce projet prétendument complexe.

 Itinéraire île de la Cité – place d’Italie : projet peu satisfaisant, itinéraires dissymétriques, patchwork de solutions (bandes de type « Exelmans », couloirs bus, bandes… Proposition de MDB : mise à sens unique de la rue Geoffroy-Saint-Hilaire. Proposition de Didier Couval : rue Monge bandes de type « Exelmans » sur les montées (au lieu d’une piste d’un seul côté comme prévu par le bureau d’étude).

 Liaison République-Saint-Lazare : itinéraire « coulisse » bidirectionnel (rues de Provence, Petites-Écuries-Château-d’Eau…) : sections restant à faire avec des contresens cyclables dont le marquage varie suivant la largeur de la voie. Rue du Château-d’Eau l’instruction technique est en cours.

 Liaison chaussée de la Muette – allée des Fortifications : proposition d’aménagements sur trottoirs avec revêtement type Vincennes (trottoirs larges et plantés) ; Abel Guggenheim et Didier Couval demandent que la piste soit décalée le long de la rue pour éviter les problèmes avec les piétons… MDB demande le traitement des accotements de la piste pour éviter la projection de cailloux comme à Vincennes ; et réclame également des vues à zéro. M. Laguet réaffirme que sur une piste cyclable les vues à zéro sont impératives, en revanche un abaissement de trottoir normal doit garder ses 2 cm. Vélocité signale que cet itinéraire n’es pas intéressant et réclame l’accès à la voie ferrées fermée en 1985 et l’aménagement d’un contresens cyclable rue de Passy.

 Liaison pont d’Iéna – pont de l’Alma : passage sur trottoir avec élargissement à l’arrivée vers le pont de l’Alma. Deux variantes à Alma une réintroduction dans la circulation en création de bande ou un feu plus un « cédez le passage » pour les vélos (au lieu d’un double feu). Les cyclistes unanimes optent pour la première solution.

Semaine de la mobilité

Finalement, à l’occasion de la semaine de la mobilité du 19 au 23 septembre, la proposition de MDB a pu se réaliser. Il s’agissait, rappelons-le, de faire se rencontrer les différentes instances responsables du stationnement vélo à l’intérieur et aux abords des gares parisiennes. Trois gares ont été retenues, pour lesquelles des projets sont élaborés. Deux matinées ont donc été consacrées à des visites sur le terrain réunissant des représentants de la voirie, de la SNCF, du cabinet de Denis Baupin, et de MDB, ainsi que « M. Vélo », Didier Couval.

Gare du Nord : La SNCF peut passer l’offre de stationnement vélos de 32 existants à 52 dans un avenir proche, sur le même parvis en symétrie, pas plus pour le cas où la gare doit être évacuée d’urgence. Elle cherche 50 emplacements supplémentaires pour porter son offre à 100. MDB lui a rappelé qu’il demandait 200 places et avait trouvé un espace adéquat, abrité et bien en vue, dans le nouveau hall vitré. Malheureusement, au dessus de cet espace va être construit le nouvel hôtel des mécaniciens SNCF. Impossible de prévoir aucune place sur la dalle supérieure qui accueille la gare routière RATP, pour des raisons de sécurité. Côté Eurostar, impossible de caser un vélo non plus. La mairie de Paris, responsable de l’aménagement des abords de la gare, a prévu 120 emplacements bd Denain, lequel sera réservé aux bus-vélos-taxis et véhicules techniques (pompiers,livraisons, nettoyage…), 9 emplacements rue St-Quentin, rien sur le parvis de la gare elle-même, mais le bd Denain est juste en face. Côté gare RER Magenta, rien n’a été prévu ni par la SNCF ni par la Mairie. Cette dernière a noté la suggestion de MDB de créer des emplacements à l’entrée de la rue d’Alsace (en haut des escaliers), qui devrait passer en sens unique de la rue La Fayette vers les escaliers.

Gare de l’Est : le projet qui nous a été présenté par la SNCF n’est pas définitif. Il prévoit : 96 emplacements (3 modules de 32) couverts et éclairés à l’extrémité du parvis. MDB demande de les répartir de chaque côté du parvis, mais la SNCF s’est montré d’une rigidité à toute épreuve. 250 m2 sont demandés par la Ville dans le parking souterrain pour installation d’une Maison Roue Libre (locations-réparations de vélos). Nous avons découvert qu’il existe aujourd’hui un loueur de vélos offrant une douzaine de bicyclettes jaunes : aucune publicité nulle part, aucun fléchage, il semble que le service n’est pas utilisé et pour cause ! Toujours dans ce parking, il existe aussi un emplacement pour les vélos signalé par un panneau bleu, mais aucune accroche… Pour les abords, qui sont de la responsabilité de la Mairie, les projets sont encore trop à l’état embryonnaire, des emplacements pourraient être prévus rue d’Alsace (en bas des escaliers)…

Gare Montparnasse : sur le parvis Raoul-Dautry la SNCF propose de mette deux abris de 32 places pour garer les vélos. Dans la gare Pasteur, près des accès taxis et dépose minute, deux parcs à vélos sont prévus. Mais pour l’emplacement à l’est se pose la question de l’accès, et surtout de la sortie des vélos, le bd Pasteur créant un obstacle à la sécurité des cyclistes. Sur la rampe piétonne menant au jardin Atlantique des parkings vélos seront étudiés en remplacement de la solution imaginée par la SNCF, sans aucune concertation avec qui que ce soit, consistant à mettre des emplacements dans le jardin Atlantique qui est fermé la nuit. La demande de MDB d’un stationnement devant l’entrée de la gare de Vaugirard a été notée par la SNCF
Nous avons découvert, comme à la gare de l’Est, que la location de vélos est possible dans le parking Effia. L’opération est tout aussi confidentielle, donc inutilisée. Ce parking comporte également des emplacements vélos mais l’offre n’est annoncée nulle part. L’accès à la gare par la rue du Commandant-Mouchotte est en cours de réaménagement avec la création d’escaliers roulants. MDB demande que des goulottes soient prévues pour les escaliers normaux.
Pour le stationnement à l’extérieur, qui est du ressort de la voirie des 14e et 15e arrondissements : bd de Vaugirard une consultation est en cours avec la préfecture de police pour réserver aux vélos le parking côté gare. Gare de Vaugirard du parking vélo sera installé rue du Cotentin. A l’extrémité de l’avenue du Maine il est prévu d’agrandir le terre-plein central et d’y créer 60 places de stationnement vélos. Malheureusement, accéder à cet endroit ne sera pas simple, car ce terre-plein sera bordé de deux voies de circulation de part et d’autre.

C’est donc noté : la SNCF s’est engagée à créer du stationnement vélo. Nous saurons être vigilants pour surveiller la réalisation de ces projets…

Dans la vallée de Montmorency : la 4e ronde à vélo

Le 25 septembre, sous un ciel couvert mais une température idéale, la Ronde a pédalé dans une ambiance cordiale, familiale et joyeuse. Environ 200 participants au départ de Montmagny à 10 h 30. Le cortège a été rejoint par des sympathisants en traversant Deuil-la-Barre, puis Enghien les Bains. Toujours le même constat en traversant Deuil-la-Barre : le vélo est en manque d’affection ! Bravo à la police municipale d’Enghien les Bains, très professionnelle et très souriante, qui nous a aidés à profiter des rues du centre-ville et à rejoindre la piste en bordure du Lac. La Ronde s’est ensuite dirigée vers Saint-Gratien puis Eaubonne en profitant des aménagements cyclables relativement nombreux sur le trajet, dont la toute nouvelle piste de la rue des Cressonnières. A l’arrivée, nous avons été accueillis par les fidèles sympathisants et militants d’Eaubonne et par nos camarades du second cortège parti de Saint-Prix. Chacun a pu se restaurer et trinquer entre amis, un verre de jus de fruit bio la main ; les cyclistes prennent soin de leur moteur ! Rendez-vous l’année prochaine pour la 5e Ronde. (Merci à Pierre Pupin pour le compte rendu.)

À Pantin : à bas les pavés !

On se rappelle les actions menées en 2001-2002 pour protester contre la pose de pavés et de ralentisseurs sur la piste cyclable du canal de l’Ourcq, prétendument destinés à régler les conflits d’usage avec les piétons. Marie CHARLES-DOMINIQUE de Pantin et Michel CHAUVIN de Sevran ont poursuivi la lutte et fait signer aux usagers de la piste, pas seulement cyclistes, une pétition réclamant l’enlèvement des pavés et des ralentisseurs. Soutenue par Planète Roller, l’Association des Paralysés de France et MDB, la pétition qui a recueilli 1 005 signatures a été remise en mairie de Pantin le vendredi 23 septembre 2005 au directeur de cabinet du maire, Monsieur Philippe BON, qui a reçu la quinzaine de militants venus à pied avec et sans poussette, en rollers et à vélo. Était présent également l’élu aux transports et à l’environnement de Pantin, Gérard DABIN. Les militants citent les principaux problèmes liés aux pavés pour les cyclistes, mais aussi pour les autres usagers (enfants en poussettes, handicapés, rollers). Au lieu d’améliorer la sécurité des usagers, l’installation des pavés a eu l’effet contraire et provoqué même des accidents. Réponse de la ville de Pantin : les bords du canal – 7 m de chaque côté – dépendent exclusivement du service des canaux de la Ville de Paris. Lors de la pose des premiers pavés, Pantin aurait demandé au moins le maintien d’une bande lisse de 3 m, refusée alors par la Ville de Paris.

Le vendredi 14 octobre 2005, le maire de Pantin, M. Bertrand KERN, a reçu lui-même le groupe de militants qui est à l’origine de la pétition ainsi que les représentants des associations MDB, Réseau Vert et Vélorution. M. le Maire confirme que les demandes de la ville de Pantin auprès du Service des Canaux de la ville de Paris sont jusqu’à présent restées sans réponse, les deux derniers courriers datant de 2003 et de septembre 2005. Il ajoute que si les Services des Canaux donnent leur accord, il fera réaliser un aménagement plus confortable (bande lisse ou pavés rabotés) et installer un éclairage sous le pont. La question du financement serait à voir aussi. Il est rappelé que les associations concernées demandent depuis quatre ans une réunion sur site avec les services des canaux, la mairie de Paris, la mairie de Pantin et les usagers concernés (piétons, cyclistes, rollers, handicapés, pêcheurs). Cette proposition est approuvé à l’unanimité et le maire promet de faire la/les demandes nécessaires pour qu’une telle réunion puisse avoir lieu.

Bourse aux vélos

La quatrième bourse aux vélos, organisée le 8 octobre place Saint-Sulpice (6e) fut une grande réussite. Le temps était avec nous avec une température agréable, du soleil et pas de vent. L’emplacement était idéal, suffisamment spacieux pour un bon déroulement de la journée. Nous avons eu un soutien efficace de la mairie et de ses services : tables et chaises très confortables, repas de midi servi sur place, bon et copieux ; le maire est passé nous voir deux fois. Les accroche-vélos ont été longs à trouver mais ont finalement pu être apportés et bien placés la veille, ce qui a limité notre travail le matin. De même, nous avions cette fois-ci notre compte de barrières. Nous étions assez nombreux pour faire face à l’afflux de visiteurs et nous n’avons pas eu d’incident majeur à déplorer, pas de vélo volé ou disparu, les horaires ont été respectés. Les vélos étaient dans l’ensemble de bonne, voire de très bonne qualité. Les vélos dames sont toujours aussi recherchés, il n’y en avait plus à partir de 15 h 30. Sur environ 265 vélos proposés, seuls une trentaine n’ont pas trouvé preneur, essentiellement des vélos d’enfant. A l’exception de quelques inévitables grincheux, vendeurs et acheteurs sont généralement satisfaits de l’organisation, et nous le disent. Les plus contentes sont les petites jumelles qui apprennent que leurs vélos mis en vente le matin ne seront pas séparés puisqu’ils ont été achetés par deux autres jumelles, et du même quartier… Nous avons fait une trentaine d’adhésions au régime spécial (15 euros au lieu de 30), soit un peu plus que lors de la bourse de juin. Et une question est revenue très régulièrement : Quand est-ce que vous en refaites une ? Réponse : le 13 (ou le 14) mai 2006.

Françoise Clausse

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