n°66 (mars-avril 2002)

Départ de notre trésorier

Notre ami Marc Figon ayant quitté la région parisienne pour raisons professionnelles, il a également abandonné ses fonctions de trésorier du MDB dont il s’acquittait avec sérieux et compétence depuis de longues années. Avant de partir il a établi le bilan financier de l’année écoulée qui vous sera présenté en assemblée générale par Norma Mashaal, jusqu’alors trésorière adjointe, qui remplace Marc dans les fonctions de trésorier jusqu’à l’élection du prochain bureau. Les amateurs de balades perdent aussi un accompagnateur chevronné. Merci Marc !

Site internet

Depuis que Vincent Gazeille, pris par ses fonctions de conseiller général des Hauts-de-Seine, n’a plus le temps de s’occuper du site internet, celui-ci n’était plus régulièrement mis à jour. Heureusement, après la publication d’une annonce dans Roue libre, une équipe de trois adhérents, Benoît Branciard, Michel Cartereau et Xavier Chavanne, s’est attelée à la tâche et nous a concocté un nouveau site. Les adhérents comme toutes les personnes intéressées par la pratique du vélo en région parisienne pourront y trouver des informations utiles et être informés de nos actions.

Saluons également tous les MDBistes qui participent à des tâches concrètes et en particulier l’équipe qui gère le fichier des adhérents et des abonnés à Roue libre.

Réunions diverses

Le programme des diverses réunions continue d’être copieux et nous vous ferons grâce du détail de chacune.

Plus précisément axée sur le sujet qui nous occupe tous, la commission technique sur le vélo s’est réunie le 6 février.

La préfecture de police fait de la résistance: elle s’oppose (comme le maire du XIe, un certain Georges Sarre) à un aménagement envisagé à titre expérimental avenue de la République (réduction à deux voies [4 possibles aujourd’hui] de la circulation automobile par simple marquage) en prenant prétexte du risque d’insécurité pour les cyclistes. Elle accepte cependant le même type d’aménagement boulevard Exelmans et reverra, le cas échéant, sa position pour l’avenue de la République dans le cadre des opérations du programme 2001. Nous avons protesté énergiquement contre cette compétence supposée de la préfecture en matière de sécurité des cyclistes. Nous avons déploré également l’absence d’intervention de policiers face à l’envahissement par les motos des couloirs de bus élargis.

Le représentant de la préfecture de police nous a annoncé qu’une entrevue avec le préfet est prévue fin mars (sous réserve).

Un certain nombre d’« axes de désir » ont été rajoutés sur les plans fournis lors de la réunion précédente, à la demande d’élus ou de l’association Vélocité. A notre avis, tous les Parisiens doivent pouvoir circuler à vélo, sans privilégier tel ou tel axe… Nos remarques et propositions éventuelles sont attendues rapidement.

Nous avons de nouveau insisté lourdement sur la nécessité de mettre en place le plus vite possible des contresens cyclables. Pour la Mairie, ceux-ci vont de soi quand on réalise des coupures d’axe de transit dans le cadre des « quartiers verts ».

À noter également que le plan comportait un certain nombre de pôles d’attraction ajoutés à la demande de M. Marchal, « Monsieur Vélo ».

Dans le cadre du Plan 2002, ont été annoncés :

  • la création d’un itinéraire vers le pont de Suresnes à travers le bois de Boulogne,
  • la création d’un itinéraire « aqueduc de la Vanne (Gentilly) – Denfert », l’aménagement des berges du canal Saint-Denis vers Aubervilliers,
  • la création d’un itinéraire place de Catalogne – pont de Bir-Hakeim par les boulevards Pasteur, Garibaldi, de Grenelle.
    Les plans de principe sont disponibles au local.

La commission extra-municipale des déplacements de la mairie de Paris a mis en place quatre groupes de travail pour réfléchir à l’élaboration du PDP (plan de déplacement de Paris). Ces réunions sont très techniques et souvent austères mais des représentants du MDB y assistent pour faire entendre la voix des cyclistes afin que des idées qui nous sont chères, comme l’intermodalité et la facilité de liaison Paris-banlieue (entre autres) deviennent des réalités.

Rappelons que « le plan de déplacements urbains de la région Ile-de-France dispose que d’ici 2005 les déplacements à vélo devront avoir doublé » et que le PDP entend « se conformer à ces objectifs, et aller au-delà ».

Du côté de la Région, la situation est plutôt décevante. Bien que les moyens ne manquent pas, la dernière réunion n’a pas fait apparaître une réelle ambition concernant les aménagements cyclables. Or, si la situation s’améliore nettement à Paris, quelles que soient les réserves que nous pouvons formuler ici ou là, les insuffisances sont criantes au niveau de la petite comme de la grande couronne, avec même une dégradation du réseau existant. Des antennes du MDB se sont créées en banlieue, elles ont du pain sur la planche et devront être renforcées et multipliées.

Rencontre avec M. Vélo

Les trois vice-présidents du MDB ont été reçus par M. Jean-Luc Marchal, le nouveau M. Vélo de Paris. Ils ont souligné que cette nomination d’un « monsieur » (ç’aurait pu aussi être une madame) Vélo répond à une demande faite à maintes reprises par le MDB. Cette entrevue a permis de faire le point sur la situation actuelle de la pratique du vélo à Paris et d’envisager des perspectives d’avenir.

Diverses questions ont été abordées, qui concernent aussi bien le plan vélo et les divers aménagements que la vie et le fonctionnement des associations cyclistes, la nôtre en particulier. M. Marchal, qui veut faire de Paris une ville cyclable pour tous y compris « la mère de famille avec ses enfants », nous a fait part de son souhait de voir se créer, pour faire face aux lobbies existants (automobilistes, 2 roues motorisés…), un véritable « lobby » du vélo dont feraient partie les associations cyclistes. Il suggère aussi que, pour avoir plus de poids, le MDB s’emploie à avoir plus de moyens et demande une subvention, ce à quoi notre association s’est toujours refusée jusqu’à présent. Partenariat ou indépendance totale, développement de l’association ou maintien telle qu’elle est, action des seuls militants ou embauche d’un permanent : autant de questions qui seront débattues lors de l’assemblée générale du 20 avril prochain.

Assemblée générale

Oui, votre présence à l’assemblée générale est plus que jamais nécessaire. Pour beaucoup d’entre vous, cette assemblée est perçue comme un moment obligatoire mais quelque peu ennuyeux, où on se borne à présenter le bilan moral et financier en forme d’autosatisfecit et à élire un bureau, de préférence le même que l’année précédente. Pour nous, c’est l’occasion unique dans l’année de vous rencontrer pour savoir ce que vous pensez et déterminer avec vous les grandes options qui guideront notre action. Cette année, avec les questions évoquées plus haut, la perspective du congrès Velocity l’an prochain, le besoin d’élargir le bureau, cette assemblée générale revêt une importance particulière.

Alors, rendez-vous le 20 avril !

Françoise CLAUSSE

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