Sondage de BVA

Sondage effectué auprès de 488 cyclistes et réalisé par BVA à la demande de la direction de la voirie et des déplacements de la ville de Paris.

Une zone de stationnement pour les vélos est :

 Absolument nécessaire pour 41 % des cyclistes interrogés

 Plutôt nécessaire pour 46 %

 Pas nécessaire pour 13 %

Les cyclistes stationnent dans la rue :

 Pour se rendre à un rendez-vous professionnel ou pour une sortie : 90 % (70 % déclarant se garer « n’importe où »)

 A proximité du lieu de travail : 58 %

 A proximité de leur établissement scolaire : 85 %

Attitude à l’égard de l’existant

 26 % des cyclistes utilisent toujours les zones de stationnement ; 48 % souvent.

 75 % trouvent que leur nombre est insuffisant ; 75 % les jugent satisfaisants ; seulement 10 % n’en sont pas satisfaits.

Attentes

68 % jugent indispensable un système d’accrochage, 26 % le jugent utile.

• Implantation : préférence pour empiéter sur le trottoir plutôt que sur la chaussée (mais la question n’était peut-être pas bien formulée).
• Localisation : préférence pour les grands axes.
• Distance avec la destination finale : 66 % souhaitent qu’elle soit inférieure à 100 m.
• Cohabitation avec les motos : ¼ refusent la mixité. 41 % acceptent la mixité mais avec des emplacements séparés. (NB : 20 % des motards refusent la cohabitation.)
• Des lieux dédiés au vélo sont souhaités :
  • Dans leur immeuble, par 94 % des cyclistes interrogés
  • Sur leur lieu de travail, par 95 %
  • Au lycée ou à la fac, par 90 %
  • Dans les bâtiments administratifs, par 94 %.

Résultats du questionnaire adressé aux adhérents du MDB

Le nombre de réponses reçues ne permet pas de dresser un tableau significatif des attentes des non-cyclistes. Pour les possesseurs de vélo nous avons reçu 80 réponses (représentant 146 vélos).

• 69,6 % des personnes interrogées sont mécontentes de leur mode de garage actuel (24 % satisfaits, 6,4 NSP).

• Les plus contents sont ceux qui disposent d’un box individuel ou d’un local collectif et les plus mécontents, ceux qui doivent laisser leur vélo dans la rue, le descendre à la cave ou l’entreposer dans les parties communes (hall, local poubelles…).

• Les deux tiers ont déjà été victimes au moins une fois d’un vol de vélo.

• Pour ceux qui garent leur vélo dans la cour, ils se répartissent en parts égales entre ceux qui ne rencontrent pas de problème (23) et ceux qui affrontent les réactions hostiles de leurs voisins (20).
  Pour les aménagements souhaités, c’est le local collectif qui recueille le maximum de suffrages (51). Mais beaucoup se contenteraient d’un abri dans la cour ou même de simples arceaux.

• Enfin sur les 56 personnes qui ont répondu à la question « êtes-vous disposé à louer un emplacement ? », 11 ont répondu « oui » ; 11 « oui mais » (selon le prix ou le niveau de sécurité assuré) et 34 « non », parmi lesquels des « non mais… ça va pas la tête ? »